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• 1475; de délasser1 ♦ Le fait de se délasser, physiquement ou intellectuellement. ⇒ détente, loisir, récréation, repos. Avoir besoin de délassement. « Un changement d'ouvrage est un véritable délassement » (Rousseau).2 ♦ Ce qui délasse. ⇒ amusement, distraction, divertissement. La lecture, la musique sont des délassements.⊗ CONTR. Fatigue. 1. Travail.Synonymes :- détente- loisir- répit- reposContraires :- activité- fatigue- travailOccupation qui délasse ; repos, loisirSynonymes :- récréationdélassementn. m.d1./d Repos qu'on prend pour se délasser.d2./d Distraction délassante. La pêche est son délassement.⇒DÉLASSEMENT, subst. masc.Action, fait de délasser ou de se délasser physiquement ou moralement. Avoir besoin de délassement (Ac.); inviter au délassement; prendre du délassement. Cf. délasser ex. 1. Esquisses peintes, (...) pour le plaisir, pour le délassement du pinceau! (HUYGHE, Dialog. avec visible, 1955, p. 316).— P. ext. Occupation qui délasse. Le délassement de la chasse, de la lecture. Les occupations ou les délassemens y [dans une grande ville] sont toujours à peu près les mêmes (SENANCOUR, Obermann, t. 2, 1840, p. 215). Vous me l'avez assez répété, je suis un délassement pour vous (...) pas autre chose! (GUITRY, Veilleur, 1911, II, p. 14).Prononc. et Orth. :[
]. [a] ant. ds Lar. Lang. fr. Admis ds Ac. 1718-1932. Étymol. et Hist. Av. 1630 (D'AUBIGNÉ, Œuvres, 11, 85, Reaume et Caussade ds R. Hist. litt. Fr., t. 9, p. 478). Dér. de délasser; suff. -ment1. Fréq. abs. littér. :151. Bbg. MUNSTER (V.). Die Entwicklung des Fremdenverkehrs im Spiegel der französischen Fachterminologie. Der Österreichische Betriebswirt. 1961, t. 11, p. 249.
délassement [delɑsmɑ̃] n. m.ÉTYM. 1475; de délasser.❖1 Le fait de se délasser (physiquement ou intellectuellement). ⇒ Détente, loisir, pause, récréation, relâchement, repos. || Avoir besoin de délassement. || Le délassement du corps et de l'esprit. || Les changements nous procurent du délassement. || Accorder un instant de délassement à des travailleurs, à des écoliers.1 (…) j'achevai ce travail tout en en faisant d'autres, et trouvant toujours qu'un changement d'ouvrage est un véritable délassement.Rousseau, les Confessions, IX.2 Il feignait de les accueillir (ses rêveries) comme un simple délassement de l'esprit.J. Romains, les Hommes de bonne volonté, t. V, p. 83.2 Ce qui délasse. ⇒ Amusement, distraction, divertissement. — (Le délassement de qqn). || Son grand délassement est de collectionner les timbres. — (Un, des délassements). || La lecture, la musique sont des délassements.3 La comédie fut toujours le délassement des grands hommes, le divertissement des gens polis et l'amusement du peuple.Saint-Évremond, De la comédie italienne.❖CONTR. Fatigue. — Travail.
Encyclopédie Universelle. 2012.